Probablement le néologisme le plus foireux de toute la décennie : copié-collé de l’allemand « Lernende », utilisé dans sa langue d’origine pour attribuer les apprentis à la classe biologique des asexués, il n’a même pas l’effet épicène auquel on eût été en droit de s’attendre.
L’Académie française rejette le terme, et les milieux de l’enseignement en Suisse romande lui ont emboîté le pas.
Donc, selon le contexte : « apprentis », « élèves », « étudiants », « gymnasiens », « collégiens », etc., et dans le pire des cas (sous la torture), les « personnes en formation ».